Zodiac-Biplan                  

A.D. Flying Boat

année 1916 A.e.g.-C.iv (b,c,j)

Vue d'un A.D. Flying Boat Vue d'un hydravion de reconnaissance et de surveillance A.D. Flying Boat. Immatriculation N1520.

Conçu au cours de l'automne 1916 par l'Air Department of the Admiralty (Service aéronautique de l'Amirauté), cet hydravion biplace monomoteur était destiné à des missions de reconnaissance et de surveillance maritime. La fabrication des deux premiers prototypes débuta par la mise au point, à la fin de l'année 1915, par la société Harden and May de Southampton, de la coque. D'un dessin d'une grande finesse et de construction monocoque en bois, elle était due au talent du lieutenant Linton Hope qui appartenait à l'Air Department. Hope devait d'ailleurs par la suite, acquérir une grande notoriété dans le domaine de la conception et la construction de coques d'hydravions ou de bateaux.

L'achèvement du premier prototype fut confié à la Pemberton Billing, Ltd. (cette compagnie fondée en 1912, devint The Supermarine Aviation Works, Ltd.). Cette même société devait également assembler le second prototype et les 27 exemplaires qui suivirent. L'hydravion A.D. était doté d'une voilure haubanée de type biplan qui pouvait être repliée pour faciliter le rangement à bord des navires. La queue, également de type biplan, comprenait deux dérives munie chacune, d'une gouverne de direction. Le premier prototype était équipé d'un moteur Hispano-Suiza de 200 ch entraînant une hélice propulsive quadripale. Le pilote et l'observateur étaient installés en tandem à l'avant de la coque, l'armement comprenait une mitrailleuse Lewis de 7,7 mm à disposition de l'observateur en place de proue.

Les premiers essais révélèrent un mauvais comportement de l'appareil sur plan d'eau, mais une bonne tenue dans les airs. Comme de nombreux avions de la Première Guerre mondiale, le A.D. voyait ses performances limitées par sa motorisation insuffisante. Aussi, en dépit de certaines qualités, cet hydravion connut une carrière militaire dans le R.N.A.S. (Royal Naval Air Service) limitée. Dix-neuf exemplaires sur les vingt-sept assemblés furent rachetés par Supermarine, dès la fin des hostilités. Equipés d'un moteur Beardmore de 160 ch, ils furent utilisés à des fins civiles sous la désignation Channel I, ou Channel II à moteur Siddeley Puma de 240 ch.

Disposant d'un habitacle ouvert dans lequel pouvaient prendre place trois passagers en plus du pilote, ces hydravions furent d'abord employés par Supermarine dans le but de créer un réseau commercial le long de la côte sud de la Grande Bretagne. Après plusieurs liaisons expérimentales entre Bournemouth et Southampton, l'île de Wight et même Le Havre, Supermarine abandonna provisoirement son projet et revendit à l'export certaine machines.

Ces hydravions, type Channel I ou Channel II, connurent une importante carrière, ils servirent aux Bermudes (compagnie Bermuda and West Atlantic Aviation), au Chili (Servicio de Aviacion Naval de Chile), à Cuba, au Japon (marine impériale japonaise), en Nouvelle-Zélande, en Norvège (compagnie Det Norske Luftfartrederi et marine norvégienne) et à la Trinité.


Source partielle : site web Wikipedia.

A.D. FLYING BOAT    
Moteurs(s)/Engine(s)   1 moteur à pistons de 200 ch                Hispano-Suiza                                     
Envergure/Span 15,34 m (50 ft 3.9 in) Longueur/Length 9,32 m (30 ft 6.9 in) Hauteur/Height 3,99 m (13 ft 1.1 in) Poids total/Weight 1.620 kg (3,570 lb) 
Vitesse/Speed 160 km/h à 610 m             Plafond/Ceiling 3.355 m (11,010 ft)  Autonomie/Range                      Endurance/Endurance 4 heures 30 minutes 


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