Junkers-J 1 (e.i)                    

Junkers J 50 (A 50) Junior

février 1929 Junkers-Ju 52

Vue d'un Junkers A 50 (photo : Typenkompass Junkers - Flugzeuge seit 1915 - EADS) Vue d'un petit monoplan de sport civil Junkers A 50, placé devant un grand quadrimoteur de transport civil Junkers G 38.

Le Junkers J 50 fut à la base de l'avion de construction métallique destiné au sport, aux loisirs et à l'apprentissage A 50. Ce petit monoplan à aile basse et train d'atterrissage classique fixe, fut le premier avion de sport conçu par Hermann Pohlmann pour la compagnie Junkers. Le premier vol fut accompli par un prototype désigné J 50/1 en février 1929, et cet appareil fut suivi d'un petit nombre de machines d'essais, de manière à tester différents moteurs.

Le modèle d'origine fut doté d'un propulseur cinq cylindres radial Armstrong Siddeley Genet d'environ 80 ch, le A 50 ba fut équipé d'un Walter Vega de 85 ch, et le A 50 be fut doté d'un Genet de 80 ch. Le A 50 ce reçut un Armstrong Siddeley Genet II légèrement plus puissant, ou un Genet I en version export, et fut le premier modèle de la série doté d'ailes pouvant être repliées. La variante A 50 ci, équipée d'un moteur Siemens-Halske Sh 13 d'environ 90 ch, avait les ailes repliables, et devait être produite à l'origine, en grande quantité, comme Wolksflugzeug. Enfin, le modèle A 50 fe, doté d'un Genet II, d'une puissance d'environ 85 ch, avait les ailes repliables, et avait été légèrement modifié au niveau de la structure.

Le petit monoplan Junkers devait être produit en nombre, mais probablement à cause de son prix de vente trop important, il ne fut fabriqué qu'en quelques dizaines d'exemplaires, et seulement cinquante A 50 furent vendus, en Allemagne et dans plusieurs pays étrangers (les modèles principaux furent le A 50 ce et le A 50 ci). Sa construction était métallique, avec un revêtement caractéristique en Duralumin ondulé contribuant à la rigidité. Les ailes étaient basées sur deux longerons, et pouvaient être repliées vers l'arrière, ou détachées. L'hélice était bipale, et le train d'atterrissage principal fixe, formé d'un essieu portant deux roues, était complété d'un patin de queue. L'équipage constitué de une ou deux personnes, était logé dans deux cockpits ouverts séparés, placés en tandem.

Le A 50 fut engagé dans quelques compétitions. Il participa au Challenge International de Tourisme, tenu début août 1929, à Paris, France (onzième place pour le A 50 be, piloté par Waldemar Roeder, et 17e place), ainsi qu'à la même compétition organisée en 1930, à Berlin, Allemagne (quinzième place pour un A 50 ce piloté par Johann Risztics et 27e et 29e places). L'avion, en variante hydravion équipée d'un Armstrong Siddeley de 80 ch, établit aussi en 1930, une série de records en altitude, vitesse moyenne, et autonomie. Egalement, en août 1931, la pilote Margarete von Etzdorf (1907-1933) parvint en solo, à effectuer avec un A 50, une liaison de Berlin à Tôkyô, ce qui constitua une première pour une aviatrice. Le trajet avec étapes (Berlin-Tempelhof, Moscou, Kazan, Kourgan en Sibérie, Krasnoiarsk, Irkoutsk, Tchita, Moukden en Mandchourie, Hiroshima, Tôkyô), d'une distance de 11.000 km, fut réalisé en environ onze jours.


Sources partielles : site web Wikipedia, et Typenkompass Junkers - Flugzeuge seit 1915 (ISBN 978-3-6130-3179-1).

A 50 ce             
Moteurs(s)/Engine(s)   1 moteur à pistons de 88 ch                 Armstrong Siddeley Genet                          
Envergure/Span 10,00 m (32 ft 9.7 in) Longueur/Length 7,12 m (23 ft 4.3 in) Hauteur/Height 2,40 m (7 ft 10.5 in) Poids total/Weight 650 kg (1,430 lb)   
Vitesse/Speed 170 km/h (110 mph)                  Plafond/Ceiling 5.600 m (18,370 ft)  Autonomie/Range 350 km (220 miles)   Endurance/Endurance                     


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