Zmkb-Progress d-36                  

A.B.C. Dragonfly

année 1920 A.b.c.-Gnat

Vue d'un moteur A.B.C. Dragonfly (photo : Jane's fighting aircraft of World War I John W.R. Taylor) Moteur A.B.C. Dragonfly, radial neuf cylindres de 330 ch (poussoirs des soupapes d'admission et d'échappement sur le devant des cylindres).

Le Dragonfly était un moteur radial anglais développé par la compagnie A.B.C. vers la fin de la Première Guerre mondiale. Il faisait partie d'une série de propulseurs à refroidissement par air qui comprenait le Gnat (deux cylindres à plat), le Mosquito (six cylindres) et le Wasp (radial sept cylindres).

La compagnie A.B.C. Motors (Walton-on-Thames), auparavant nommée All British Engine Co., Ltd., Hersham, Surrey avait été fondée début 1912 par Mr. Ronald Charteris et Mr. Granville Bradshaw, également patron de la conception. Ce fut l'un des plus anciens fabricant de moteurs d'avions. Un moteur A.B.C. (40 ch, quatre cylindres verticaux, refroidissement liquide) monté sur un biplan Sopwith-Wright, permit au pilote Mr. Hawker de battre le British Duration Record et de gagner la Coupe Michelin en 1912.

Le Dragongly était un moteur en étoile, neuf cylindres, d'une puissance de 340 ch (360 ch pour le type IA) prévu pour équiper un grand nombre d'avions à partir de 1919 en remplacement des moteurs rotatifs. Une originalité de ce moteur était le recouvrement des ailettes de refroidissement en acier par un revêtement en cuivre pour obtenir un meilleur rendement. La distribution comprenait une soupape d'admission et deux d'échappement, l'allumage était assuré par deux magnétos A.K. placées à l'arrière, le moteur était alimenté par deux carburateurs A.B.C. et lubrifié par deux pompes (consommation 3,3 litres d'huile à l'heure). La cylindrée était de 22,78 litres, la vitesse de rotation était de 1.600 tr/min et le poids était de 273 kg (600 livres).

Sur la base des excellentes performances prévues, une très importante commande (presque 11.000 exemplaires) fut passée pour un dizaine de constructeurs en juin 1918. Les avions devant recevoir ce moteur comprenait le Sopwith Dragon (un dérivé du Snipe), le Nieuport Nighthawk, le Siddeley Siskin, le B.A.T. Basilisk, l'Austin Greyhound et l'Armstrong Whitworth Ara. Malheureusement, ce propulseur connu de graves problèmes et sur les 1.147 exemplaires produits, seul un très faible nombre fut mis en service opérationnel. Un partie de la fabrication fut assurée sous licence par des sociétés comme Guy Motors Ltd. à Wolverhampton, West Midlands, Sheffield-Simplex Motor Works Ltd. à Tinsley, Sheffield ou par la firme de motocycles Clyno Engineering également à Wolverhampton.

Le Dragonfly était sujet à une importante surchauffe malgré ses ailettes particulières qui n'avaient pas l'efficacité attendue. De plus, ces ailettes vibraient fortement à la fréquence de résonance du vilebrequin. Ces problèmes techniques ne purent être résolus et le moteur fut finalement abandonné.


Source partielle : site web Wikipedia.

Retour partie aviation/return to the airplane part Index  Table des matières/table of contents Moteurs à pistons/piston engines