Construction d'une copie de Telecaster ® |
Assemblage et collage des quatre parties. Renfort par insertion de lamellos et découpes internes pour passage des fils. |
Dessin de la caisse et découpe du pourtour au ruban en laissant une petite marge de quelques millimètres. |
Découpe à la côte réelle :
réalisation d'un gabarit reprenant le dessin exact. premier passage à la défonceuse avec une bague de copie. deuxième passage avec la fraise en appui sur la partie déjà faite. Ces deux passages sont nécessaires vu la grande hauteur de la caisse (45 mm). passage d'une fraise quart de rond rayon 5 mm pour établir l'arrondi du bord. A ce stade la caisse est découpée à la bonne côte, on conserve cependant une marge au niveau attache de manche. |
Premier passage avec bague de copie | Deuxième passage en appui | Quart de rond de bord (Stratocaster rayon 12 mm). Pour la Tele, le rayon est de 5 mm. |
Les découpes intérieures sont faites également à la défonceuse en employant divers gabarits préparés auparavant. Ces découpes de profondeurs différentes concernent les emplacements des micros, du manche et ceux des cordes (celles-ci sont traversantes et sont donc attachées au dos, le chevalet étant de type fixe). Cette étape est critique en ce concerne le manche, car il est en appui dans sa cavité, les quatre vis ne servant qu'à le bloquer en position. |
Contrairement à la Stratocaster faite en parallèle, peu de découpes externes sur ce modèle relativement simple, juste l'emplacement du jack sur le côté. |
- Il faut aussi effectuer à ce niveau tous les perçages requis, plaque de propreté, attaches de courroie, cordier, capot du jack. |
Ponçage de la caisse en commençant par du papier moyen pour finir par du super fin (1.000). Il faut faire disparaître toutes les rayures et tous les petits défauts de manière à obtenir une surface lisse et brillante. Cette étape est particulièrement pénible, mais elle est très importante car le moindre défaut va ressortir avec le vernis. Le manche n'ayant pas été acheté vernis, il faut aussi le protéger, sachant qu'il ne faut pas vernir une touche en palissandre (j'ai quand même mis une couche de fond dur, mais il a fallu que je ponce tout pour l'enlever). |
Passage de trois couches de fond dur cellulosique (dilution variable, du plus dilué pour bien pénétrer les pores du bois au début au moins dilué pour finir) |
L'idée initiale pour cette guitare était d'avoir un vernis coloré bleu assez soutenu pour la caisse. Malheureusement, il n'a jamais été possible d'obtenir une teinte homogène (je pense que le problème venait d'une absorption différente du vernis suivant les endroits). Aussi, la teinture bleue a été enlevée, mais pas complètement de manière à mettre en valeur le veinage du bois. Ensuite, la caisse a été finie en vernis lutherie comme l'autre guitare (espacement de 48 heures entre chaque couche et léger ponçage à l'eau papier 1.000 à chaque passage si nécessaire), polie au Tripoli de Venise et passée au polish à carrosserie pour finir.
Il en résulte une finition pas commune, mais pas choquante, le vernis apportant une couleur assez chaude à l'ensemble. |
- Montage des deux potentiomètres et de l'inverseur sur la plaque support chromée. Montage du micro aigu sur le cordier, placement du micro manche au fond de sa cavité, câblage des micros vers l'inverseur, des potentiomètres, des fils vers le socle jack et de mise à la masse du cordier. |
- Blindage des cavités des micros par collage de feuilles de cuivre (on peut aussi prendre de l'aluminium alimentaire). Ce blindage a pour but l'atténuation des ronflements des micros (buzz). Le cuivre est mieux adapté car il filtre plus les basses fréquences mais l'aluminium qui filtre plus les hautes fréquences peut-être suffisant. Pour réduire le bruit de fond, il vaut mieux aussi torsader les fils masse et tension pour toutes les liaisons. |
- Nomenclature et estimation des coûts |
- Schéma de cablage |
- Principaux produits de finition employés |